Les Galapagos: Introduction


L'Eden d'une faune unique

Aux Galapagos, le spectacle ne s'arrête jamais.

La plupart des équipages en partance pour les Galapagos rêvent de faire escale dans l'antre d'une faune unique et familière. Selon les années et l'abondance de nourriture, la faune sera plus ou moins présente.

Les otaries sont les plus attendrissantes des créatures de l'Eden des Galapagos.

Elles jettent leur dévolu sur un bateau et ne le lâchent plus. Je ne peux taire, la joie de partager pendant notre séjour, notre Etoile avec "notre" otarie attitrée. Jeune d'un peu plus d'un an, elle fait son apprentissage de pêche dans le puits de notre dérive. Très pratique, elle insuffle de l'air dans cette réserve fortuite de poissons pour se nourrir facilement. Après ses plongées, exténuée, elle se hisse sur la jupe arrière. Puis, elle se taille sa place dans le cockpit et s'adonne à de longues siestes à nos côtés. Notre intimité est devenue si troublante que nous l'avons baptisée Caroline. Parfois, rassasiée par Morphée, elle replonge à l'eau et nous invite à la suivre pour une baignade pleine d'émerveillement. J'ai raté beaucoup de clichés tant elle est vive... Mais tout est gravé, à jamais, dans ma mémoire.

Les pingouins ne sont pas farouches non plus. Aussi joueurs que leurs grosses copines à moustaches, il suffit de les rejoindre sous l'eau avec un masque ou de lézarder sur le pont pour les observer. Il en est également ainsi des tortues marines. L'archipel réunit la plus grande concentration de tortues vertes du Pacifique. Elles sont partout! Immenses, elles broutent les champs d'algues océaniques qui s'étendent à perte de vue. Gracieuses, elles nagent sans peur à quelques centimètres de nous.

A terre, nous retrouvons les tortues géantes, emblème des Galapagos. Nous découvrons le travail des hommes pour préserver l'espèce. Et puis, si ces animaux, pas très beaux sont néanmoins attendrissants, la compagnie d'autres reptiles est parfois plus difficile à accepter...

Avec les Iguanes, hystérie de moussaillon assurée!

Il a fallu que je domine, plus qu'ailleurs, mon aversion des reptiles rampants, pour me laisser encerclée par ces dragons. Voilà tout le prix de ma curiosité photographique. Ces dragons ne crachent pas de feu, mais de l'eau salée. C'est déjà ça!

Pour le grand frisson, il suffit d'aller rejoindre en eaux profondes les requins marteaux ou les requins pointe-blanche. Mais pour ceux, qui comme moi, n'aiment pas trop fréquenter ces êtres de funeste réputation, le large réserve des rencontres-cadeaux. Les raies mantas, telles des déesses majestueuses déploient leurs ailes gigantesques à quelques mètres de notre coque.

Et puis, nous trouvons ici, les fous à pattes bleus. Ils se laissent approcher de si près par les touristes que je me demande à chaque fois, s'ils n'ont pas été collés sur leur rocher...

Outre la spontanéité et l'insouciance de la faune, nous avons découvert des paysages grandioses. Aidés d'un ciel bleu, si rare aux sommets des volcans, nous sommes partis pour des randonnées qui restent gravées dans nos mémoires.

En route, pour la découverte des mythiques Galapagos.